jeudi 3 février 2011

Ateliers d'écriture

Les ateliers d'écriture ont pris leur fin avec un goûter et des tartes maison !
Voici l'histoire, écrite par les élèves du collège Fabien de la classe 505 que l'écrivain Olivier Salon a mis en forme.
Bravo à cette classe, dont les élèves on écrit de belles choses originales et à leur professeur de français Judith Rocheman !
L'histoire :

Il était une fois une fille du nom de Mia. Elle avait les cheveux châtains et bouclés, les yeux bleu océan. Elle vivait seule avec sa mère. Son père, parti à la pêche n’en était jamais revenu.

S’était-il fait manger par un requin ? S’était-il perdu en mer ? S’était-il emberlificoté dans son propre filet ? Dans sa propre voile ?

Mia n’acceptant pas la disparition de son père s’aventura dans les bois pour aller jusqu’au lac où il avait pour la dernière fois navigué. Arrivée au bord du lac, Mia trouva un coffre qui lui fit penser à celui de son père. Elle voulut ouvrir le coffre, mais il était fermé à clef. Désolée de ne pas y parvenir, elle se mit à réfléchir en marchant les pieds dans l’eau.

Elle glissa, trébucha et tomba soudain dans le lac. Elle voulut se relever, mais n’y parvint pas, son pied étant bloqué entre deux grosses pierres. Elle se mit à pleurer, et bientôt à hurler.

Un garçon travaillait non loin. Il aidait son père bûcheron à couper du bois. Il se précipita au secours de Mia.

Marchant dans les bois, Tom est soudain très heureux
Car il voit une demoiselle telle une rose
Elle rayonne comme la lumière d’une bougie
Tom s’apprête à lui offrir une rose
Mais il oublie tout en la regardant, il est heureux
(Aarti)


Il relève Mia et la pose, inconsciente, sur le sable.

Tom était amoureux de Mia, il était heureux
Mia n’avait peur que du loup
Car il était onctueux
Et il lui dit : je suis ton loup
Et je suis vraiment heureux
(Chahra)


Quelques instants plus tard, Mia revient à elle, surprise d’avoir été sauvée. Tom lui demande son prénom :
— Je m’appelle Mia
— Et moi, je suis Tom.
Ils se regardent dans les yeux. L’un et l’autre se décrivent à tour de rôle en poèmes acrostiches (les trois lettres de début de vers étant celles de leurs prénoms)



Magique
Inoubliable
Adorable (Anastasia)
*
Tom est un jeune homme malchanceux
Ou qu’il aille, une tragédie arriva
Malgré sa malchance, il arrive à supporter ses émotions (Youssef)
*
Mélange de culture

Irrésistible petite fille
Ange, mi-démon (Mona)
*
Toi, moi, eux,
Orange sont ses cheveux
Mer de couleur sont ses yeux (Hillary)
*
Moi et mon amie
Il et elle
Amour et amitié (Vanathey)
*
Tire la corde rouge, tu feras
Oh, rage de colère tombera
Mon âme tu garderas (Océane)
*
Mésaventure à chaque aventure
Il était une fois une princesse nommée Mia
Arc-en-ciel, toujours un peu rosée (Laure)


Mia raconte à Tom son histoire. Tom est à la fois attristé et émerveillé. Le coffre les intrigue tous les deux. Tom va chercher la hache de son père bûcheron, avec laquelle il cogne sur le coffre qui finit par céder. Tom et Mia, se penchant, découvrent un gros sachet de poivre et une vieille clef rouillée. Ils étaient affreusement déçus, pensant trouver quelque chose digne d’intérêt, mais Mia décide d’emporter le sachet de poivre et la clef, puisqu’ils ont eu tant de mal à les obtenir. Elle les glisse au fond de sa poche et les oublie aussitôt.

Tom et Mia se relèvent de pied ferme, ils ne savent pas où aller.

Ils suivent leur instinct et s’élancent plein Ouest. Ils demeurent confiants, chacun portant la force de l’autre. Ils observent la nature, saisis par la beauté de l’eau immobile et du ciel limpide..




Dans le ciel, au-dessus du lac, vole un troupeau de flamants roses, de lapins violets et de perroquets à trompes d’éléphant. Ils ont de toutes petites ailes qui ressemblent à de petites nageoires de poissons. Le troupeau vole doucement. Les moustaches des lapins sont toutes frisées. À la fin de la ruade, une aurore boréale rose et violette apparaît dans le ciel comme si le troupeau de lapins avait déteint.
(Océane, Mona et Joena)

Ces lapins se reflètent dans l’eau, mais ce qu’on voit dans ce reflet, c’est un banc d’hippocampes qui nagent au fond d’une mer couleur arc-en-ciel, noire, jaune et rouge. Ils répètent une chorégraphie et imitent le bruit des coquillages : chuwwwuichuwwuibouboubouchuwwui.


(Chara, Cherine et Assetou)


Des gouttes se font sentir. Le ciel s’assombrit, devient noir.Tom et Mia avancent avec de plus en plus de difficulté, mais le courage – toujours présent dans leur cœur – ne manque pas.

— Tom ?
— Oui, Mia ?
— On y va ?
— C’est pas dangereux ?
— Non, Tom… Tu me protégeras ?
— Oui, Mia, je serai toujours là.
— À deux, on est fort..
— Alors avançons un peu.
— Non ! pas trop !
— D’accord, Mia.
— OK !
(Laure)


Un vent violent les ralentit considérablement. L’effort est constant et dure une éternité (deux heures environ). Des arbres se mettent à tomber tout autour d’eux, ils doivent les esquiver et redoublent de vigilance. Le ciel se déchaîne. Un grand nuage de poussière les enveloppe : ils courent sans s’arrêter quand soudain une muraille surgit devant leurs yeux, immense, énorme, géante, gigantesque, incroyable, extraordinaire, sublime, inhumaine en un mot : infranchissable. Ils font demi-tour, mais se heurtent de nouveau à une même muraille face à eux. Ils cherchent une issue, tâtonnent et se rendent compte que la muraille était close de tous côtés et qu’ils en étaient prisonniers. Ils crient, mais les murailles leurs renvoient leurs paroles. L’écho se joue de leur peur, car l’écho est un jeu de rôles, un jeu drôle. L’écho se moque d’eux, car l’écho est un mur mûr, un murmure. La peur s’empare d’eux, ils hurlent : « Est-ce que tu m’entends ? », mais l’écho répété à l’infini par le jeu de la double muraille leur retourne :
― Est-ce que tu m’en vends ?
― Eh, euh, muet, prends le temps !
― Est-ce que tu en prends ?
― Elle te hurle, enfant
― Elle veut sûrement tant
― Elle gueule sur l’enfant
(explication : il s’agit d’homophonies approximatives, l’écho agit comme un miroir sonore)

Un bruit terrible résonne : la terre gronde, la muraille tremble et commence à se resserrer autour de Tom et Mia.



Mia ferme les yeux et se met à rêver :
— Mia ?
— Oui, Tom ?
— Qu’est-ce qu’on va faire demain ?
— Je ne sais pas, en tout cas, j’ai envie de m’endormir pour rêver.
— Rêver de quoi ?
— Que je fais ici du kayak !
— LOL !
— Et si tu as besoin d’aide, tu crieras SOS ou tu m’enverras des SMS ?
— Bien sûr !
— Pourquoi ne regarderait-on pas un DVD ?
— Et ensuite, on irait chez mon cousin Bob !
— Non merci !
— Alors on prendra le RER, ce sera drôle… Bon, si ça ne te plaît pas, on ira à Laval ou à Noyon chez ma tante Eve ou chez ma nièce Anna, elle est gentille, tu sais !
— Si on veut faire tout ça, il faut se lever tôt !
— Il faudra ressasser tout cet emploi du temps pour bien l’organiser !
— Pour éviter tout gag ?
— Ou ira en voiture ?
— Alors attention au radar !
— Et on mangera du pop corn.
— Bon, moi, je me couche.
— OK, je suis KO. (Alicia)
(explication : il s’agit d’un texte saturé de mots palindromiques qui se lisent de gauche à droite comme de droite à gauche, des mots-miroirs en quelque sorte)




Tom et Mia se resserrent l’un contre l’autre. Ils sont maintenant paniqués. En dépit de cette dramatique situation, ils se mettent tous les deux à réfléchir, cherchant un stratagème, une issue. Mia se rappelle que dans toutes les histoires que lui racontait son père, une formule magique permettait de dénouer les situations les plus inextricables. Elle énonce à voix forte la formule :

― Quand l’amour ne fait qu’un

Ne t’ouvre pas demain !



― Ne te referme pas

Surtout pas.

Prisonnier on sera !
― Obéir, moi obéir, moi que la porte m’obéisse
Et que je sois le roi du délice !
― Un, deux, trois, obéis-moi
Que ma volonté soit,
Ouvre-toi
Et libère-moi !
― Cœur d’or, queue de fer,
Ouvre-moi où je me perds !
― Boules de neige, boules de fer,
Que mes problèmes partent en enfer !
― Zim zam zoum à ton tour de nous voir et que l’arme soit avec toi !
― Boule de neige toute blanche
Tu te fais passer pour un ange
Mais tu es un démon
Retourne dans ta maison !
― Vroum, broum, vroum,
Porte broum,
Tu vas de vroum !
― Miroir, miroir,
Le miroir en argent beauté tu es,
Ouvre-toi et obéis-moi !
― Cède par ici, cède par là, brise-toi et disparais !
― Pépilata, pépilatou, pépilata et puis voilà !
― Un enfant dans une main en vaut deux dans une autre !
― Quand l’amour ne fait qu’un
Ne t’ouvre pas demain !



À ces derniers mots, la muraille se lézarde, s’élargit, puis cède et enfin s’effondre, libérant nos deux compagnons. Choqués, mais soulagés, Mia et Tom remercient le père de leur avoir fait songer à la formule magique.

Le soleil apparaît, la lumière illumine le sourire de Mia et de Tom. Un arc-en-ciel surgit au loin, s’étire de tout son long et vient comme un pont se poser jusque sous leurs pieds. Ils sont éblouis de tant de beauté : sept larges rubans s’étalent devant eux

— couleur ébène, celle du bois dense de l’Afrique, celle du charbon, celle de l’intérieur des pneus, celle des cauchemars
- couleur marron, celle des cheveux emmêlés, celle des yeux illuminés, celle du bois flottant
— couleur dorée, celle des grands fauves, celle du soleil au crépuscule, celle des pépites merveilleuses,
— couleur rose, celle de la barbe à papa, celle des flamants, celle de l’amour qui naît
— couleur ivoire, celle des châteaux, celle des défenses d’éléphant, celle du luxe et celle de la coquille d’œuf
— couleur pourpre, celle du sang noir, celle des poutres de feu, celle des lèvres enflammées
couleur turquoise, celle du ciel d’été sous les Tropiques, celle des oasis et des atolls, celle de l’amitié




Tom et Mia avancent sur la pointe des pieds sur les rubans de l’arc-en-ciel, ils marchent, aériens, sur un support inconnu qui leur paraît doux comme du duvet à la plante des pieds. Ils glissent plutôt qu’ils ne marchent sur les rubans de couleur. Une montre cassée est posée sur le ruban ivoire, ils s’en saisissent. L’arc les conduit au milieu du lac où l’arc plonge brutalement sous l’eau. Tom et Mia le suivent et s’enfoncent également dans l’eau. Le lac forme des éclats d’eau tels des cristaux.

Les deux adolescents sont surpris de respirer sous l’eau. Ils se rendent compte que la montre n’avançant pas, elle a tout simplement arrêté le temps.


Au loin, ils aperçoivent une lumière étincelante. Ils en approchent. C’est un poisson-chat qui parle et qui brille à chaque apparition d’un inconnu. Le poisson-chat les conduit plus loin dans les profondeurs vers les restes d’un bateau qui avait fait naufrage. Ils forcent la porte du bateau, qui finit par céder. Ils font le tour du bateau et dénichent une fiole contenant ce message : « Un mur de pierre tu verras, un indice tu trouveras ».
(Vanathey, Hillary, Karima, Inès)




Ils nagent encore longtemps, cherchant un mur de pierre, et parviennent à une faille dans la muraille rocheuse. Ils se glissent dans la faille et sont aussitôt transformés en sirène et triton. Ils poursuivent leur chemin et parviennent à une cité engloutie. Les toits des maisons sont faits de coquillages et les portes de nacre. Tom et Mia se mirent dans la nacre d’une porte, tout étonnés de leur transformation. Les murs sont en écailles dorées ou argentées, les fenêtres en glace.

Ils rencontrent une sirène nommée Hannah. Hannah est la messagère du royaume englouti. Elle est aussi l’héritière du royaume.

Elle conduit Tom et Mia devant la reine. La reine leur dit qu’il y avait une prophétie qui disait qu’une fille et un garçon deviendraient roi et reine du royaume englouti. Cependant, les deux enfants refusent catégoriquement.
― Vous vous trompez d’histoire, Madame, affirment-ils, nous ne cherchons pas à régner sur le royaume englouti, nous ne faisons que rechercher le père de Mia.

La reine, vexée, les fait mettre au cachot. Or au fond du cachot, ils voient une trappe sur laquelle est inscrit : Help me.
(Joena, Mona, Alicia, Océane)


Mia pense tout de suite que c’est un message pour elle. Or la trappe s’ouvre sans effort ; Tom et Mia se retrouvent à nouveau au fond du lac, ils nagent parmi les poissons, et ces poissons ont des écailles multicolores et des branchies roses et bleues, des millions de bébés suivant le cortège. Mia repense à ce message Help me. Son père a besoin d’elle, elle en est persuadée.
(Laure)


Tout en continuant de nager, ils finissent par trouver une immense créature marine. Cette créature a une longue queue, des dents de sabre, elle a une crête avec des piques pointues et ces piques sont venimeuses. Le monstre a les yeux rouges, sa peau verte est recouverte de pustules gluantes. Ce monstre attire les humains en émettant des grognements magiques. En une seconde, nos deux compagnons se retrouvent dans l’estomac du monstre et là… Ils appellent au secours. À leur surprise, on leur répond ! Ils cherchent à tâtons et Mia finit par se retrouver… dans les bras de son père ! Le père de Mia est là !! Le père de Mia est là !! Mia et Tom restent bouche bée !

Une fois passée la joie des retrouvailles, le père explique comment son bateau s’est échoué sur un récif, comment il a coulé et comment lui s’est retrouvé au fond de cet estomac.

― Hélas, chers enfants, ajoute-t-il, je crains que nous ne soyons trois prisonniers maintenant, car d’ici on ne peut sortir.

En effet, le fond de l’estomac du monstre glisse affreusement. Il fait naturellement tout noir. Ça bouge de partout, ça remue et il fait froid. Ils essayent tous trois de marcher, mais ils trébuchent à chaque pas. Ils marchent en tous sens, ils dérapent, ils tombent, perdant peu à peu espoir. Mia s’est encore fait mal à la cheville.
(Youssef, David , Sabri)

— Bonjour
— Te revoilà !
— Comme tu vois !
— Heureux de te revoir !
— Je te retourne le compliment.
— J’étais à ta recherche.
— Quelque chose de grave ?
— Une petite douleur.
— Un médecin ?
— Toi !
(Hillary) 
(explication : il s’agit d’un dialogue dont le nombre de mots par répliques va croissant, puis décroissant, une sorte de miroir numérique)


Soudain, le monstre avale une quantité abondante d’eau, qui forme un tsunami à l’intérieur ! Tom, Mia et son père sont projetés de plein fouet dans une poche encore plus profonde. Ils tâtonnent et finissent par dénicher des restes de poissons mal digérés. L’odeur est épouvantable.
Sur une idée de Mia, ils récupèrent les arêtes les plus solides (probablement des arêtes de requin, longues de cinquante centimètres) et se mettent à les tailler. Avec les os ainsi aiguisés, ils taillent tous trois des marches dans l’estomac puis dans l’œsophage du monstre. L’œsophage était long comme haute est la Tour Eiffel. Cela dure des heures et des heures.

Ils parviennent enfin à la luette du monstre : mais le passage est trop étroit, et précisément obstrué par la luette ! Si près du but, et pourtant toujours prisonniers.



Tout à coup, Mia se souvient avoir récupéré au fond du coffre du lac un gros sachet de poivre moulu : c’était le moment de s’en servir ! Elle dénoue la ficelle du sachet, prend le poivre à pleines mains et badigeonne le fond de la gorge du monstre.

Le monstre se met à vibrer de partout, effroyablement incommodé, il se met à tousser, à se racler la gorge et brutalement éternue… (ou bien rote-t-il ? nous ne le saurons jamais). C’était ce qu’espérait l’astucieuse Mia.
La gorge s’ouvre alors en grand et les trois prisonniers sont projetés à l’extérieur : ils sont libérés ! Ils sont vivants ! Ils sont libres !




Tous trois sont sous le choc. Encore à la surface de l’eau, étonnés d’être en vie, mais combien heureux. Ils s’accrochent à un tronc à la dérive qui les mène à la rive. Non loin de là, ils aperçoivent une maison qui semble abandonnée. Ils s’en approchent : la porte n’est pas fermée. Ils entrent donc, mais la maison est vide. Le parquet grince étrangement. Une trappe au sol les intrigue.

Mia se souvient de la clef qu’elle a récupérée dans le coffre. Elle l’essaie sur la serrure de la trappe qui s’ouvre aussitôt ! Les voici qui dévalent à toute vitesse un escalier, parviennent à un tunnel, qui marchent interminablement à l’aveugle, qui se cognent aux parois, qui progressent cependant.
Enfin une lumière apparaît au loin. Leurs pas se pressent. Ils remontent un escalier, soulèvent une nouvelle trappe et sortent… où sont-ils ?
Où sont-ils ?
OÙ SONT-ILS ?
Ils sont au pied de la maison de Mia !!!

— Tom ?
— Oui Mia ?
— Ça va maintenant ?
— Ça va, et toi ?
— Merci, ça va très bien.
— Tu aimes notre aventure ?
— Oui, et je…
— Tu quoi ?
— T’aime
(Yanis Amrouche

)


Tom bluffé ne trouve à dire aucun mot.
Mia veut dire une phrase en anglais. Elle commence par I am…
Mia dit : Tom, veux-tu que je sois plus qu’un ami ?
Tom  répond : Je t’aime Mia, et ceci est mon dernier mot.
Tom ne sait pas ce que veut dire le mot « mot ».
Mia sait qu’un mot est le plus valeureux de tous, et ce mot est le mot « ami ».
Tom, tu es ma dernière pensée et mon dernier mot.



Larmes, joie, sentiments mêlés, bonheur, embrassades, retrouvailles, rires.

Les mots et les sentiments se mélangent pour conduire à la
FIN !

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